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Affichage des articles du janvier, 2011

Ésotourisme

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25 janvier 2010 On voulait en parler… on a noté… on a développé… parfois… Le drapeau noir flotte sur la Région XII Pour l’indépendance des Patagonies Chilienne et Argentine réunies. La cyanobactérie qui nous fait respirer (lagune au chili-australie réunies) (Ph 9) El Condor ne passa pas, seules des hirondelles traversent le ciel Daktari des chevaux, Alfred à l’écoute des chevaux patagons Chilien bosseur versus argentin branleur, entretenu par le gouvernement Jay l’indien motard Anecdotes de couch : ` Loïc le stoppeur – Frontières Mines de charbon Il a fallu payer les gens pour habiter ici 28 de noviembre parce que inauguration, c’est tout simple non ! Gloria Oscar Alison Princesa (kinesio) Les gamins farceurs et joyeux Les flamands Les lupins : exotiques ou pas ? Yen a partout Fabrique de briques Les prostituées d’en face – La rabatteuse La mazda qui chauffe Le Milodon … et voici le résultat  : Cousinade Lafarge a-t-il commencé comme ça ? Alors le lupin, c'est exo

Trop de majesté tue la majesté (ou pas…)

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Après les eaux noires comme la bière irlandaise, après les univers de ouate grise aux frontières imprécises où ciel, terre et mer se confondent et se noient, après les albatros épris de liberté, aux ailes comme des rasoirs flirtant avec l’écume, après les phoques et les marsouins qui batifolent dans les fjords, après le vent qui hurle son hégémonie sur la faune et la flore de Patagonie, après le miracle permanent de la vie qui s’agrippe au moindre bout de roc, après tant de merveilles qu’on en devient blasé, arrive le point d’orgue, plutôt la note bleue. Quelque chose dans l’eau annonçait sa présence, la noirceur s’estompait, la température baissait. Le bateau s’engagea dans un fjord plus ouvert, la masse des cordillères s’écartait en une sombre révérence. Un pâle soleil traversait le ciel gris pour éclairer la scène. L’horizon se barrait d’une immense bande blanche qui trônait, accoudée aux montagnes voisines. Énorme, phénoménal, indiciblement beau, le glacier était là, attendant n

Juan Nelson Eden Oyoba

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Juan Nelson Eden Oyoba porte bien son nom . Il est chilien, marin, édenista et indien Kawashkar. L’un des quatre derniers. Depuis soixante ans, il vit à Puerto Eden. Il vit de sa pêche et des 110000 pesos mensuels que lui alloue l’État, plus un peu de braconnage et quelques menus travaux. Nos regards se sont croisés, nous avons échangé un sourire, il a accepté sans façons le verre de rhum que je lui proposais et que décline son cousin Francisco. Face au grésil aveuglant je m’étais replié, trempé et frigorifié, dans le réfectoire. Le glacier Pio XI semblait faire des manières, refusant les photos par son crachin glacé. J’avais à peine terminé un texte des plus noirs sur Puerto Eden que je voulais inspiré des histoires de vie austères de Francisco Coloane. Le sourire de Juan vint le réfuter. J’ai eu l’impression de lire toute la tristesse d’un peuple décimé dans ses yeux noirs souvent éteints que son sourire rallume lorsqu’il évoque sa terre. Il a voyagé, connaît Chiloé, Calafate et mê

Un jour, une photo

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Perso, je ne m'en lasse pas de la photo bouée

Sa sainteté Pio XI

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Lundi 24 janvier 2011 Ce matin un rayon de soleil a inondé le dortoir et m’a jetée hors de ma couchette malgré un léger ébouriffage dû à un excès de Pisco Sour absolument nécessaire après la caillante endurée durant notre arrêt devant la merveille des merveilles qu’est le glacier Pio XI. Je comprends mieux la fascination de certains pour les glaçons de toutes tailles. Jusqu’à présent le froid associé à ce type de paysages me faisait préférer les cocotiers et autres jungles fort exotiques à mon regard de western girl… Je sens que je suis en train de changer d’avis et n’écouterai plus d’une oreille distraite le récit d’une virée au Spitlzberg. Plus de 2 km de large pépère Sa Seigneurie s’est donc annoncée bien avant qu’on puisse la voir. Tôt dans l’après-midi, l’eau noire du pacifique est doucement devenue verte, d’abord sombre puis de plus en plus claire, jusqu’à s’annoncer blanche à l’horizon. Quand le bateau est arrivé dans cette eau laiteuse, nous ne le voyions toujours

Sur la route du Sud, à l’Est d’Eden

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Les eaux noires sans fond viennent lécher ce rivage où nul chemin ne conduit. On ne peut donc s’y perdre, pourtant tous y ont échoué. Une poignée d’âmes frileusement groupées sur cet îlot, partage chichement un destin inhumain de solitude insulaire avec, pour horizon, la brume, la pluie et les terres stériles. La mer est seule nourricière de ces damnés de la terre. Ils y arrachent leur pitance et attendent le jour où ils pourront enfin revenir vers le monde dans le ventre en acier d’un complaisant navire.  L’un d’entre eux, l’Évangelistas, passe souvent, déchargeant des vivres, assurant la survie et la bonne parole. Une foule tentatrice en descend comme autant de brandons, s’égaie et puis repart, honteuse mais soulagée de laisser derrière elle ces survivants maudits. De quoi sont-ils coupables pour être ainsi punis ? Les trop nombreuses étapes du long chemin de croix qui encercle l’îlot laissent imaginer un bien horrible crime que le Diable en personne se charge de punir. De

Ce jour-là, quelques photos

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Puerto Eden en 7 photos